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La Fondation Sabrina et Camillo D'Alesio
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Histoires et Anecdotes - 2

Guérir avec le sourire

À propos de Sabrina

À propos de Camillo

Programmes financés

Livret du programme

Histoires et anecdotes

Sabrina & Camillo - Chefs cuisiniers

Parmi mes plus chers souvenirs de Sabrina et Camillo, il y a les heures que nous avons passées à cuisiner ensemble. La cuisine était l’une de leurs activités préférées à tous les deux et la confection d’une pizza maison était leur spécialité. Je me souviens très bien d’un après-midi de l’automne 2002, peu de temps après la première transplantation de moelle osseuse de Camillo. Sabrina et Camillo avaient décidé que nous mangerions de la pizza au pepperoni et fromage pour souper. Ils adoraient jouer avec la pâte à pizza. Ils en avaient plus sur le visage et les mains qu’il en restait pour étendre dans le plat à pizza! Sabrina montrait à Camillo comment mettre la sauce sur la pâte pendant qu’elle disposerait les rondelles de pepperoni. Pour chaque rondelle placée sur la pizza, elle en mangeait deux. Je n’oublierai jamais ces souvenirs.

– Maman


Docteur Sabrina

Je suis chanceuse d’avoir passé beaucoup de temps avec Sabrina. J’ai beaucoup de merveilleux souvenirs à chérir. Il y en a un en particulier que j’aimerais partager avec vous. Comme vous le savez tous, Sabrina était une enfant très affectueuse qui aimait prendre soin des autres et ces qualités s’exprimaient quotidiennement. Un bon jour, Sabrina et Marina jouaient ensemble chez nous. Sabrina est venu me demander si j’avais mes « affaires d’infirmière », comme un stéthoscope, par exemple. Je lui ai demandé pourquoi et elle m’a répondu qu’elles jouaient au docteur et qu’il y avait un enfant malade qui avait besoin de ses soins. J’ai donc prêté à Sabrina mon stéthoscope, quelques seringues, des compresses, du ruban adhésif, mon glucomètre et des gants et elle est partie avec un grand sourire dans la chambre de Marina. Un peu plus tard, en passant dans le corridor, je les ai regardées jouer. Sabrina, ou plutôt le docteur D'Alesio, s’occupait d’une poupée qui était toute enveloppée de bandages. Elle lui disait : « Ne t’en fais pas, Marina et moi, nous nous occupons très bien de toi. » Et c’est ce qu’elle a fait parce qu’un peu plus tard, elle est venu me voir pour me dire: « Regarde Ana, cette poupée a eu un accident d’auto et Marina et moi nous l’avons soignée. Elle est mieux maintenant. ». La poupée n’a pas été la seule patiente qui ait été traitée ce jour-là par le docteur D'Alesio parce que Jimmy était le prochain sur la liste et il devait se faire enlever l’appendice. Quelle belle journée !

Tu me manques Sabrina.

– Ana


Le doigt magique

Sabrina et Camillo ont conquis nos coeurs dès notre première rencontre. Ils nous ont appris énormément en très peu de temps. Je revois le visage de Sabrina à la fenêtre quand elle attendait notre arrivée. Elle était si gaie, si pleine de vie et avait hâte de voir quels souliers je portais. Elle annonçait toujours notre arrivée à la maisonnée par un retentissant : « C’est JOE ASTORINO ». Elle ne disait jamais simplement JOE. Pour une raison mystérieuse, venant de Sabrina, ça semblait incomplet d’entendre juste Joe. Il fallait que ce soit : JOE ASTORINO (et Joe aimait beaucoup la façon particulière que Sabrina avait de prononcer son nom).

Camillo lui, comme toujours, n’avait qu’à me regarder du coin des ses grands yeux bleus pour conquérir mon coeur. Lors de nos premières vacances à Magog, je voulais essayer de mieux le connaître, alors j’ai eu l’idée de lui dire que l’un de mes doigts était magique et qu’il bourdonnerait chaque fois qu’il le toucherait de son petit doigt. J’avais réussi à capter son attention! Il a commencé à toucher mes autres doigts et je lui ai dit que seul mon index avait la touche magique. Il est allé vers Joe pour vérifier si lui aussi avait ce genre de doigt, mais j’ai chuchoté à Joe de ne rien dire. Alors, Camillo est revenu pour voir si mon doigt magique bourdonnait toujours et c’est ainsi que nous sommes devenus amis. Après ces vacances, chaque fois que nous nous sommes revus, nous nous touchions les doigts en sachant que mon doigt magique bourdonnerait.

Avec le temps, chaque fois que nous rendions visite à la famille, quand venait le moment du départ, Sabrina et Camillo se postaient à la fenêtre pour nous faire des au revoir. Camillo plaçait alors son petit doigt sur la vitre et je savais qu’il cherchait mon doigt magique. En réalité, si mon doigt n’avait rien de magique, ce n’était pas le cas de Sabrina et Camillo, qui eux l’étaient vraiment.

– Cristina et Joe Astorino

Sabrina la patineuse

Par un beau matin d’hiver, Sabrina et moi nous nous préparions pour sa première expérience sur patins. Nous sommes allés au parc Macdonald et je lui ai expliqué que c’était dans ce parc que j’avais appris à patiner moi aussi quand j’avais son âge. Elle était très impressionnée de constater qu’elle apprendrait à patiner dans le même parc que moi. En entendant cette révélation, elle était encore plus déterminée à apprendre.

Comme nous le savons tous, le patinage a l’air beaucoup plus facile qu’il ne l’est en réalité. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui chaussent les patins pour la première fois. Sabrina n’en était pas dissuadée pour autant. Quelques secondes après avoir posé la lame sur la glace, elle s’est retrouvée sur le derrière. Elle s’est relevée, a fait deux pas et « pouf !», encore sur le derrière. Ma première réaction a été de penser qu’elle détesterait ça et qu’elle voudrait rentrer à la maison. Mais Sabrina m’a agréablement surpris en continuant à patiner avec détermination et un grand sourire aux lèvres. Sabrina gloussait à chaque chute et son rire devenait de plus en plus fort. J’étais complètement étonné parce qu’après chaque chute, elle se relevait immédiatement et s’essayait à nouveau. Je me souviens de lui avoir demandé si elle était prête à rentrer et elle m’a répondu: « Pas encore, papa. » Sabrina voulait patiner (marcher avec ses patins) tout le tour de l’anneau de glace sans tomber. Et elle a atteint son objectif. Cet événement a confirmé ce que je savais déjà: ma fille faisait tout ce qu’elle entreprenait avec beaucoup de détermination et de persévérance.

Si nous permettons à nos enfants de déployer leurs ailes, nous pouvons beaucoup apprendre d’eux.

– Papa


Sabrina et Camillo

Tous ceux qui ont connu Sabrina et Camillo ne peuvent penser à eux sans un sourire. Ils ont tous deux eu un impact sur ma vie. Sabrina était dans mon groupe de tout-petits. Même si elle n’avait que deux ans et demi, c’était déjà une vieille âme. Elle était ma petite assistante. Peu importe ce que j’étais en train de faire, elle se trouvait toujours à mes côtés et cherchait à m’aider. Son sourire contagieux pouvait enluminer la pièce. Sa beauté était autant intérieure qu’extérieure. Quand Camillo est arrivé à la garderie, Sabrina est devenue sa petite maman. Il avait trois ans et il était dans mon groupe, alors que Sabrina s’apprêtait à entrer à la maternelle. Combien de fois est-elle venue faire une visite dans notre groupe pour voir si son petit frère se portait bien? Aussitôt, il se jetait dans ses bras pour un câlin. Il s’illuminait littéralement!

J’adorais passer ma main dans ses cheveux frisés. Je me disais que si j’avais un autre enfant, j’aimerais qu’il ait de pareilles boucles. Eh bien Camillo! Sais-tu que ma petite fille est un peu bouclée? Bien que timide, Camillo était l’un des enfants les plus affectueux. Malgré moi, j’avais toujours envie de lui faire un câlin. Il avait un sens de l’humour discret et n’était jamais bien loin de l’aire de jeu sur le tapis où il s’entourait d’un tas de véhicules. Il avait toujours hâte d’aller dehors pour monter dans les petites voitures et partir en trombe.

La façon dont il a fait face à sa terrible maladie m’a stupéfiée. Sabrina et Camillo m’ont enseigné à ne jamais abandonner, peu importe les difficultés. C’est une leçon que je porterai toujours en moi. Vous êtes à jamais dans mes pensées et dans mes prières.

– Sara Maiorano
Éducatrice de Camillo à la garderie


Sabrina - Meilleure amie

Sabrina et moi, nous avons beaucoup joué ensemble. Ce que nous aimions le mieux, c’était de jouer à nous habiller chics. Nous étions toutes les deux habillées comme des princesses et nous faisions semblant d’aller à un bal. Nous avons beaucoup dansé à ce bal. Tu me manques beaucoup Sabrina.

– Ta meilleure amie,
Marina
(Neuf ans)


Camillo - Meilleur ami

Camillo et moi, on jouait ensemble avec nos autos. Nous avions beaucoup de plaisir. Je me souviens quand on est allé à Story Land et qu’on a visité le beau château ensemble.

Tu me manques,
John (Six ans)

Camillo

Camillo était un petit garçon très spécial. Il m’a enseigné à toujours garder la tête haute, à être courageux et à mettre une touche d’humour dans toutes les situations.

Il adorait faire rire les autres. Pendant le séjour à l’hôpital, Camillo essayait toujours de nous remonter le moral, à sa mère et à moi, surtout les mauvais jours. Un jour il s’est mis les sous-vêtements sur la tête, comme si c’était un chapeau, et il a commencé à rire. Carmella et moi, nous avons bien ri! Sa force et sa capacité de se relever nous étonnaient tous les deux. Il essayait de nous garder le moral comme nous le faisions pour lui.

– Papa


Camillo - Conducteur professionnel

Quand Camillo est entré à l’hôpital pour la première fois, en juillet 2002, nous avons tout essayé pour favoriser sa guérison. L’une des choses qui a le mieux marché ce fut la promesse que nous lui avons faite de lui acheter sa propre jeep (une jeep jouet, évidemment), qu’il pourrait conduire lui-même. À sa première sortie de l’hôpital, nous lui avons acheté la jeep. Il était enchanté et il a pleinement pris possession de son véhicule tout neuf.

En quelques heures, il est parvenu à maîtriser les deux vitesses en marche avant et la marche arrière. Si quelqu’un voulait essayer la jeep, il lui fallait obtenir la permission de Camillo. Il ne contrôlait peut-être pas sa maladie, mais il était maître de sa jeep. Il serait le seul conducteur de la jeep. Quand je lui demandais de permettre à sa soeur de conduire, Camillo me répondait qu’elle pouvait monter comme passagère, mais qu’il conduirait. Comme elle constatait la joie que sa jeep lui procurait, Sabrina était d’accord. Un jour, Jimmy était à la maison et sa voiture était stationnée dans l’entrée, à côté de la mienne. Camillo était dans la rue avec sa jeep et il s’apprêtait à la rentrer au garage. En voyant Camillo monter l’entrée, Jimmy a pensé que la jeep ne passerait peut-être pas entre les deux autos stationnées. Il a dit à Camillo qu’il l’aiderait à passer les voitures et à garer sa jeep à l’intérieur. Camillo lui a répondu avec beaucoup de conviction: « Non, je suis capable! ». Il a pris de la vitesse et avec quelques centimètres de chaque côté, il est passé entre les voitures à plein gaz. Il s’est retourné et a regardé fièrement Jimmy, avec un grand sourire, l’air de dire: « Je t’avais bien dit que j’étais capable! ». Jimmy m’a regardé, j’ai haussé les épaules et j’ai souri, je n’avais jamais douté de la capacité de Camillo.

– Papa


Camillo et son cousin

Camillo et moi, on jouait à un jeu qui s’appelle Zoom. Je le prenais dans mes bras et je marchais le plus vite possible partout dans la maison où on était. On faisait semblant que j’étais un vaisseau spatial et qu’il était l’astronaute. On jouait jusqu’à ce que les bras me fassent mal. Ensuite, on s’assoyait sur le fauteuil jusqu’à ce que mes bras soient assez reposés pour un autre lancement.

– Michael Taddeo
Cousin de Camillo


Sabrina et son cousin

Quand Sabrina a reçu sa trousse de docteur jouet, elle passait son temps à nous faire coucher sur le fauteuil. Elle écoutait notre coeur avec son stéthoscope. Elle nous disait même de prendre une grande respiration. Après elle sortait sa seringue jouet et elle nous disait d’inspirer avant de nous faire une piqûre. Je faisais toujours semblant d’avoir mal pour que ça aie l’air plus vrai. À la fin, elle nous mettait un petit pansement et elle disait: « Bon travail ». Ensuite, elle se cherchait un autre patient.

Ça me manquera toujours de ne plus pouvoir jouer avec mes cousins.

– Michael Taddeo
Cousin de Sabrina

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